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dimanche 10 mai 2015

Elaura, le monde des Distores

Informations

Couverture Elaura, le monde des Distores

Genre : Fantastique
Edition : Hugues Facorat
Parution de l’édition : 28 Février 2015
Nombre de pages : 164
Langue d’origine : Français
Auteur : Caroline Capel
Prix indicatif : 13 Euros

Résumé

« C’est l’histoire d’Élaura, une petite fille qui ne trouve pas sa place, remplie d’envies refoulées.

Accidentellement, elle va découvrir qu’elle a le pouvoir de ralentir le temps, mais elle ne sait pas comment s'en servir.

A 9 ans, elle est loin de mesurer l'ampleur de ce don, et qu'il implique de grandes responsabilités.

Elle comprendra que son destin, comme celui des autres Distores, est de rétablir la justice et l’équilibre des vies humaines.

Pour cela, elle va devoir apprendre à maîtriser "la distorsion du temps".

Tout au long de sa découverte d’une dimension parallèle, où se cache le monde des Distores, elle sera guidée par Sago qui sentira très vite qu’elle a des capacités exceptionnelles.

Il le sait, un jour, elle devra rétablir l’équilibre entre les deux mondes.

Il n’aura pas droit à l’erreur avec cette élève, elle devra être prête, sinon surviendra la fin du monde des Distores. »

Mon avis

Ce roman, je l’ai connu grâce à l’auteur que j’ai pu rencontrer sur Facebook, car elle cherchait à faire connaître son univers. J’ai été de suite enthousiaste car le résumé et le début du livre (que j’avais pu lire lorsque le projet cherchait des financements via My Major Company), m’avait beaucoup plus. De ce fait, lorsque le livre a trouvé un éditeur et est sorti, je me suis empressée de le commander ;
J’ai dû atteindre pour le lire (la même raison que d’habitude, les études,… Ah, la fac, cette chronophage !) mais une fois que le temps me l’a permis, je me suis plongée dans l’univers d’Elaura.
La lecture est très prenante, même un peu addictive, car en deux jours, j’avais fini le roman !
Le plume de l’auteur est simple, sans chichis, et permet d’aller à l’essentiel. Elle colle parfaitement au roman, qui est à la première personne. On suit toute l’histoire à travers les yeux d’Elaura, du haut de ses neufs ans mais aussi, de ses dix-neuf ans, car Elaura plus grande débute l’histoire pour nous compter ce qui lui est arrivé il y a dix ans auparavant. En effet, dix ans plus tôt, un élément changea la vie de la petite Elaura du tout au tout, elle découvrit avec une grande surprise qu’elle avait le pouvoir d’agir sur le temps en l’arrêtant et ainsi empêcher que des choses se produisent. La première fois que cela se produisit, elle était dans la cour de récréation et a vu sa petite sœur se faire embêter par d’autres camarades qui ne voulaient pas la faire jouer avec ce qu’ils tenaient en main (mais, ils lui faisaient miroiter l’objet, qui était une création des petits, une espèce de bonhomme en bois), la fillette voyant cela a vu rouge et a foncé sur les dits « camarades » pour réduire à néant l’espèce de bonhomme en bois. Seulement, Elaura pensait que les enfants allaient réagir, mais il n’en fut rien, elle se retrouva au même endroit que quelques instants auparavant, c’est-à-dire contre un mur, la main sur une pierre violette. Cependant, les enfants qui embêtaient sa petite sœur, Mila, eux, pleuraient, car le bonhomme qu’ils tenaient été bel et bien détruit ! Elaura, qui pensait avoir rêvé l’action, l’avait bel et bien faite.

A partir de là, tout s’enchaîne assez rapidement. Elle va vite être informée de ce qu’il se passe, la nuit même de cette journée où ses pouvoirs lui furent relevés. Elle va se retrouver à Distoria, où Sago, un sage de Distoria, lui apprend tout sur ses pouvoirs et sur ce qu’elle est : Elaura est une Distore, elle fait partie de la neuvième génération (ce qui veut dire que pendant neuf générations, sa famille n’a pas été heureuse) et elle est là pour permettre de rétablir l’équilibre sur terre, grâce à son pouvoir, qui est celui de la distorsion du temps. Elle apprend donc que les Distores sont des maîtres du temps et que Sago sera son maître, celui qui sera là pour la guider et lui permettre de maîtriser ses pouvoirs. Le but qu’elle devra accomplir est de permettre que sa famille et elle-même aient les trois accomplissements qu’il faut pour rétablir l’équilibre : l’amour, la santé et le Savoir.  Au départ, elle n’y croit pas bien sûr, mais, quand elle retourne à Distoria la deuxième fois, elle finit par croire Sago, et commence son entraînement avec lui. Elle fera la rencontre de Charlotte, une autre Distore, plus âgée qu’elle (16 ans plus exactement) et avec qui elle se liera d’amitié.

On apprend aussi au début du livre qu’Elaura est une petite fille qui n’a pas d’amis à l’école et qui est assez solitaire. Elle est sujette aux moqueries de ses « camarades » de classe. Un sujet sensible, et qui me touche énormément, une des choses qui m’a poussée à lire le roman, en plus des pouvoirs d’Elaura, qui lui permettront de prendre confiance en elle. Plus Elaura apprivoise ses pouvoirs, plus elle ne fait plus attention aux autres qui ne font que se moquer d’elle, et elle prend confiance en elle, réalisant qu’elle a un destin à accomplir et qu’elle ne mérite aucunement le rejet que les autres enfants de l’école lui inflige. Cela soulève plusieurs questions, qui sont de plus en plus d’actualités malheureusement, sur le harcèlement scolaire. On voit combien tout cela est dur à supporter, autant pour l’enfant, que pour la famille. Il faut espérer que l’on réagisse sur le sujet, grâce à ce roman, ou du moins, qu’on se demande comment faire face à des élèves qui en rejettent un autre (ou d’autres) car ils sont, soi-disant, différents d’eux….. Un sujet qui émeut beaucoup et qui est bien traité dans le livre.

Par contre, on voit qu’Elaura a bien failli avoir un ami dans sa classe, Martin et là, il est dommage de voir que leur relation n’est pas plus approfondi car elle le mériterait, car on sent que Martin apprécie beaucoup Elaura et on aimerait savoir pourquoi il suit toujours ceux qui la rejette.
Par contre, la relation entre Elaura et sa famille est présente, même beaucoup, ce qui permet de voir combien sa famille est derrière elle, même s’ils ne savent rien de ses pouvoir. C’est même attendrissant de voir combien ses parents et sa sœur tiennent à elle. Ils sont assez démunis face à ce que subit leur fille à l’école, et on les comprend. Ce genre de chose est plus qu’intolérable, surtout quand personne ne réagit (sauf les parents mais un peu tard, cela dit).

Mila, la petite sœur d’Elaura, est la force de la petite fille, qui du haut de ses neuf ans, a déjà beaucoup d’épreuves à franchir. Beaucoup de poids sur les épaules d’une fillette de neuf ans, et on apprend même qu’elle est la première Distore à être aussi jeune, d’habitude, les pouvoirs se révèlent vers l’adolescence. Et là, on se demande bien ce qui a pu se passer pour que ses pouvoirs se déclenchent si tôt. Une question qui reste avec peu de réponse et j’espère qu’on en sera plus par la suite, car, je suis restée sur ma fin à ce sujet.

Autre chose qui manque, en savoir plus sur la mère d’Elaura, car ce personnage est très important, et on ne sait pratiquement rien d’elle. Peut-être allons-nous en savoir plus par la suite ? Je l’espère, car là aussi, les interrogations demeurent.

Voir Elaura plus grande raconter ce qui lui arrive m’a aussi fait poser beaucoup de questions, sur le pourquoi elle raconte son histoire, car on suppose qu’il se passe quelque chose de bien grave dans son monde pour qu’elle en vienne à tout expliquer à partir de là où ses pouvoirs ont débuté, mais, on ne sait pas, ce qui manque aussi mais est un moyen de tenir en haleine ! Dans le deuxième tome, on aura sûrement le pourquoi du comment, ce qui serait super car là, pour l’instant, on ne sait pas grand-chose. On voit bien qu’Elaura à une grande importance dans le monde des Distores, mais on ne sait pas quoi, ou du moins, trop peu.

Le roman passe donc sous silence pas mal de choses et va à la fois un peu trop vite. Certaines choses auraient dû être développées un peu plus (certaines scènes concernant Sago, des choses sur la Maman d’Elaura, ..)

Cela dit, c’est un roman sympathique en tout cas, que j’ai pris plaisir à lire. L’histoire est prenante et émouvante. Les pouvoirs des Distores sont bien trouvés, originaux même. Je me suis facilement mise à la place d’Elaura pour qui j’ai beaucoup compati, car vivre ce qu’elle vit, surtout à l’école, n’est pas du tout agréable. Il est agréable de voir combien elle s’épanouie grâce à ses pouvoirs fraîchement découvert ! Je suis intéressée par la suite en tout cas, pour savoir ce qu’il va advenir d’Elaura, de sa famille mais aussi de Charlotte et de Sago.
Pour un premier roman, il est en tout cas réussi.
Un roman pour tous, petits et grands, qui permet par certain côté, de faire réagir mais aussi (et surtout), de rêver !

Ma note

Et vous, l’avez-vous lu ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à me faire part de votre avis en dans les commentaires.

A tout bientôt,
Littérairement vôtre,
Nimgarthielle

2 commentaires :

  1. Le moins qu'on puisse dire c'est que tu en parles bien de ce livre !

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    Réponses
    1. Oh, merci! Il est pas mal du tout, je te le conseil. En plus, il va vite à lire :3. J'espère que cette petite chronique t'as donné envie de le lire ;).
      Merci du passage et du commentaire, j'espère que le blog te plaît ;).

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