Informations
Genre :
Manga
Parution de la version originale : 19 avril 2014
Edition : Komikku éditions
Parution de l’édition : 26 août 2015
Nombre de pages : 192
Langue d’origine : Japonais
Auteur : Kei Ohkubo
Traducteur : Ryoko Akiyama
Prix indicatif : 7.90 Euros
Parution de la version originale : 19 avril 2014
Edition : Komikku éditions
Parution de l’édition : 26 août 2015
Nombre de pages : 192
Langue d’origine : Japonais
Auteur : Kei Ohkubo
Traducteur : Ryoko Akiyama
Prix indicatif : 7.90 Euros
Résumé
« Florence, début du
16e siècle. Dans ce berceau de la Renaissance, qui vit l’art s’épanouir dans
toute sa splendeur, une jeune aristocrate prénommée Arte rêve de devenir
artiste peintre et aspire à entrer en apprentissage dans un des nombreux
ateliers de la ville… Hélas ! Cette époque de foisonnement culturel était aussi
celle de la misogynie, et il n’était pas concevable qu’une jeune femme
ambitionne de vivre de son art et de son travail. Les nombreux obstacles qui se
dresseront sur le chemin d’Arte auront-ils raison de la folle énergie de cette
aristo déjantée ? »
Mon
avis
Ce manga a
attiré mon œil lors d’une de mes multiples pérégrinations en librairie. Tout
d’abord, son titre m’a intrigué, m’inspirant que le sujet serait l’art, que j’aime
beaucoup. En voyant le résumé, je vis avec joie que je ne m’étais pas
trompée ! Un manga sur l’art, qui plus est lors de la Renaissance (une période
que j’affectionne) et à Florence (une ville que je rêve de voir un jour), là,
l’intérêt, déjà existant, a grimpé en flèche. En plus, l’héroïne promettait
d’être forte et indépendante, et ça, c’est le top aussi. Puis, en retournant
ledit manga pour voir la couverture (chose que je n’avais pas encore faîtes),
là gros coup de cœur pour le dessin ! Cela augurait vraiment du bon et il
n’en fut pas autrement.
L’histoire se
passe, comme dit précédemment, durant la Renaissance, une faste période pour
l’art et la science, mais aussi pour les nouvelles découvertes. On découvre dès
le début l’héroïne, Arte, une jeune aristocrate, qui a perdu son père il y a
peu de temps et dont la famille s’est retrouvée avec moins d’argent, pour cause
de dettes. La mère d’Arte n’a qu’une idée en tête pour que la famille retrouve
sa fortune d’antan : marier sa fille cadette ! Cependant, Arte est
bien loin de cette préoccupation, cela ne l’intéresse pas du tout, elle n’en a
aucunement envie et tout ce qui l’intéresse c’est le dessin et l’Art. En effet, depuis qu’elle sait manier un crayon,
la demoiselle adore dessiner, et s’intéresse énormément à l’art. Son but :
devenir une artiste reconnue. Mais, devenir une artiste reconnue au même titre
qu’un homme est un rêve fou pour l’époque ! Cependant, Arte ne se
décourage pas, et y croit. Elle veut même devenir apprenti chez un maître,
comme pourrait le faire un jeune homme aspirant artiste à l’époque. Le seul
allié qu’elle avait et qui encourageait sa fille était son père. Depuis qu’il a
disparu, elle n’a plus aucun soutien. Pire que cela, sa mère se met même à
brûler les dessins et toiles de sa fille dans la cours de leur demeure, en
espérant que la jeune femme comprenne que ce n’est qu’une lubie et qu’elle doit
l’arrêter pour se trouver un époux, coûte que coûte ! Arte sera dévastée en
voyant jusqu’où va sa mère pour la faire changer d’avis mais ça ne l’arrêtera
pas. Au contraire, sa décision d’être une femme artiste s’en trouve renforcée,
elle va faire le tour de Florence pour trouver un maître qui voudra d’elle en
tant qu’apprenti et qui lui fera perfectionner son art, grâce à son aide.
Après une longue journée de recherche infructueuse, elle finit par trouver le maître qui l’accepte en tant qu’apprentie. Elle rentre chez elle, prend ses affaires, et déménage chez son maître, et ce contre les protestations de sa mère. Une nouvelle vie va commencer pour Arte.
Celui qui l’a
admis dans son atelier se nomme Leo. Il est bourru au premier abord, mais au
fur et à mesure, on se rend compte qu’il cache un cœur d’or. Il ne va pas du
tout ménager Arte pour son apprentissage et ce dès le premier jour. C’est un
personnage auquel on s’attache très vite, qui est emplit de mystère, et dont on
ne va pas tout savoir tout de suite.
En ce qui
concerne l’héroïne, Arte, elle est attachante comme tout. C’est une grande rêveuse,
qui s’accroche à son rêve et y croit dur comme fer. Elle ne lâche jamais rien. Arte
montre qu’elle peut être indépendante, qu’une femme n’a pas besoin d’un homme
pour s’accomplir et surtout elle prouve qu’une femme peut faire un travail dit
« d’homme ».
Au fil de l’histoire,
la jeune demoiselle va rencontrer d’autres personnages, dont notamment Michael
Parker, qui va très sûrement être présent dans les autres tomes. Il est aussi
apprenti chez un maître, et va s’intéresser grandement à notre héroïne. Vous l’aurez
sans doute compris Léo et Michael Parker sont inspirés de Léonardo Da Vinci et Michelangelo.
C’est un clin d’œil fort sympathique à ces deux grands maîtres de la
Renaissance.
Une histoire d’amour
se profile, peut-être même un triangle amoureux. Cela amène une touche
romanesque fort agréable, et même si les triangles amoureux ne sont pas ma
tasse de thé, c’est bien amené, de ce fait, ça passe tout seul !
Une fois le
manga refermé, je n’ai eu qu’une hâte, c’est de me jeter sur le tome suivant
(ce qui ne devrait pas tarder d’ailleurs).
Ce manga m’a transportée à Florence, à
l’époque de la Renaissance avec panache. Arte est une héroïne à laquelle on s’attache
vraiment rapidement. Leo est lui aussi attachant rapidement, malgré son côté
ours des cavernes. On s’aperçoit très vite qu’il n’est pas méchant, bien au
contraire. En plus d’avoir une histoire
vraiment bien ficelée, le manga est doté de dessins superbes. C’est le premier
manga de l’auteur mais au vu de la qualité déjà présente, on croirait qu’il a
déjà plusieurs séries à son actif. C’est incroyable ! Un manga à découvrir
de toute urgence !
Ma
note
Et vous, l'avez-vous lu ? Si oui, qu'en avez-vous
pensé ? Avez-vous envie de le lire si non ? N'hésitez pas à me faire part de tout
cela dans les commentaires, je vous répondrais avec grand plaisir.
A tout bientôt,
Littérairement vôtre,
Nimgarthielle
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