Informations
Genre : Fantastique: Gothique
Edition : Les éditions de L’homme Sans Nom
Parution de l’édition : 1er Avril 2012
Nombre de Pages : 488
Langue d’origine : Français
Auteur : Céline Landressie
Prix indicatif : 19.90 Euros
Edition : Les éditions de L’homme Sans Nom
Parution de l’édition : 1er Avril 2012
Nombre de Pages : 488
Langue d’origine : Français
Auteur : Céline Landressie
Prix indicatif : 19.90 Euros
Résumé
« France,
fin du XVIème Siècle. C’est dans ce pays en proie à de terribles dissensions
religieuses que se réfugient les Greer, fuyant l’Angleterre Elisabéthaine.
Eileen, seule enfant du comte, est une jeune femme vive et au caractère bien
tranché.
Mais son âge avance, et son père la met au pied du mur : elle doit se marier.
Et c’est en faisant tout pour se soustraire à cette obligation, avec l’aide de sa fidèle amie Charlotte, que Rose fera la connaissance d’Arthus de Janlys.
Le séduisant et mystérieux comte l’entraînera dans un univers dont elle ne soupçonnait pas l’existence, où les crimes terribles qui secouent Paris trouveront une explication apparemment inconcevable, mais bel et bien réelle. »
Mais son âge avance, et son père la met au pied du mur : elle doit se marier.
Et c’est en faisant tout pour se soustraire à cette obligation, avec l’aide de sa fidèle amie Charlotte, que Rose fera la connaissance d’Arthus de Janlys.
Le séduisant et mystérieux comte l’entraînera dans un univers dont elle ne soupçonnait pas l’existence, où les crimes terribles qui secouent Paris trouveront une explication apparemment inconcevable, mais bel et bien réelle. »
Mon avis
Depuis
un bon moment déjà, j’entends parler de cette saga et en bien, même en très
bien ! A force de lire le résumé, de voir la sublime couverture faîtes par
Magali Villeneuve et de lire de belles chroniques élogieuses dessus (Lire-une-passion, Allisonline, L’imaginaire de Supy et La tête dans les livres,
plus particulièrement), j’ai craqué et je l’ai acheté.
Je n’ai pas du tout été déçue, oh que non, loin de là même !
Je n’ai pas du tout été déçue, oh que non, loin de là même !
Pour
tout dire, une fois eu, je l’ai lu, mais doucement, pour savourer chaque
instant, chaque page. Oh, pas qu’il ne pouvait pas se lire plus vite, non, mais
je me retenais de le dévorer parce que je ne voulais pas quitter l’univers et
les personnages crées par Céline Landressie, trop vite. Même s’il y a une
suite, je tenais à savourer chaque instant de lecture.
D’ailleurs,
pour vous dire, à chaque fois que je le liais, j’étais happée par l’histoire, c’était
comme-ci j’étais au côté de l’héroïne, Eileen, comme-ci je vivais l’histoire à
ses côtés.
Cela m’arrive souvent dans un livre, mais c’était encore plus fort dans ce roman !
Par exemple, quand Eileen rencontre ce cher comte de Janlys, j’avais l’impression d’y être, de sentir l’aura d’Artus de Janlys emplir la pièce, captiver tous les hôtes et sentir l’emprise qu’il avait déjà sur notre héroïne.
Et ça, c’est grâce à la plume de Céline Landressie, qui est d’une grande qualité. Elle retranscrit à merveille les émotions, manie avec adresse les expressions et les façons de parler de la fin du XVIème Siècle, décrit les lieux, paysages et personnages si bien, qu’on s’y croirait. Une perle d’écriture mais aussi une histoire magnifique !
Cela m’arrive souvent dans un livre, mais c’était encore plus fort dans ce roman !
Par exemple, quand Eileen rencontre ce cher comte de Janlys, j’avais l’impression d’y être, de sentir l’aura d’Artus de Janlys emplir la pièce, captiver tous les hôtes et sentir l’emprise qu’il avait déjà sur notre héroïne.
Et ça, c’est grâce à la plume de Céline Landressie, qui est d’une grande qualité. Elle retranscrit à merveille les émotions, manie avec adresse les expressions et les façons de parler de la fin du XVIème Siècle, décrit les lieux, paysages et personnages si bien, qu’on s’y croirait. Une perle d’écriture mais aussi une histoire magnifique !
Le
roman commence fort, très fort. Au début, lors du prologue, on suit un homme qui fuit l’Angleterre, avec sa
femme et sa fille qui n’est alors qu’un petit bébé. Le suspense est là d’emblée,
on se demande pourquoi cette fuite, qui semble bien précipitée. La réponse, on
l’aura au fur et à mesure du roman. On est déjà bien tenu en haleine dès le
début.
Puis,
le prologue se clôt, où l’on a énormément de questions, pour l’instant sans
réponse et on plonge dans le premier chapitre où on retrouve les même personnages
que lors du prologue mais bien des années plus tard. Celle que l’on retrouve
tout d’abord est celle qui sera l’héroïne : Eileen de Greer. Elle est
devenue une jeune femme et elle est bien loin du bébé qui fuyait l’Angleterre
avec ses parents.
La famille a fui en France, plus précisément à Rouen, et on en sait un peu plus lors des premiers chapitres. On comprend que c’est en grande partie pour protéger sa famille que le comte de Greer, le père d’Eileen, a décidé de fuir l’Angleterre, en autre car lui et sa femme étaient catholique et que les catholique étaient fort mal vu en Angleterre à cette époque (pour ne pas dire persécuter, voir, bien pire…). Mais, il y a encore une autre raison, que je tairais, pour ne pas trop en dévoiler, évidemment.
Lors
de ce premier chapitre, on apprend que le père d’Eileen veut absolument marier
sa fille, alors que celle-ci n’en a pas du tout envie. A noter que la
demoiselle approche d’un âge avancé pour l’époque, et qu’elle a réussi à
échapper à quelques propositions jusqu’alors, ce qui la ravissait, puisqu’elle
n’a aucune envie de se marier à un homme qu’elle ne connait pas, et qu’elle n’aimera
pas. Sauf que là, la demande de son père sonne comme un ordre, ce qui ne plaît
guère à la jeune femme. La seule ravie de ce mariage prochain est la mère d’Eileen
qui est bien contente de savoir sa fille prochainement marié. Jusque-là, Marie
de Greer, mère d’Eileen et épouse du comte, était bien fâchée contre sa fille
de son refus de mariage, pour ne pas dire amer d’ailleurs. Vous verrez que la
mère et la fille ne s’entende guère, à cause de cela, mais aussi à cause du
caractère d’Eileen qui est bien trempé et fort indépendante ! Fort mal vu
pour l’époque, vous en conviendrez. Mais un vrai régal pour nous lecteur de
voir une héroïne forte et indépendante ! Je me suis beaucoup attachée à
Eileen, en partie pour ça, car les héroïnes qui ont du mordant, comme vous le
savez, c’est mon dada !
Après
avoir reçu cet ordre d’épouser un parfait inconnu, un vicomte qui plus est, en
dessous de son rang (on sent le désespoir du père de marier sa fille à tout
prix…), Eileen ne sait pas quoi faire pour échapper à ce mariage imposé. De plus,
elle trouve cela fort étrange de la part de son père de remettre la question du
mariage sur le tapis alors qu’elle avait été catégorique sur le sujet. Là, des
questions s’ajoutent à celles que l’on se pose au début. Pourquoi donc vouloir
marier sa fille à tout prix, alors que le comte avait laissé tomber jusqu’alors ?!
Pourquoi Eileen refuse-t-elle aussi catégoriquement de se marier, même si l’on
peut comprendre qu’être marier à un inconnu ne ravie guère, on sent qu’il y
autre chose qui se cache là-dessous.
Des questions, qui trouveront leur réponse un peu plus tard.
Des questions, qui trouveront leur réponse un peu plus tard.
Par chance, Eileen va avoir une idée de génie pour faire capoter ce futur mariage : faire appel à sa bonne amie Charlotte pour faire capoter la rencontre entre elle et son promis. Pour ce faire, Charlotte devra séduire le futur époux. Machiavélique, mais futé, n’est-ce pas ? La rencontre entre les deux futurs épousés aura lieu lors d’un bal organisé par une connaissance du père d’Eileen, un marquis, le marquis de Jouars, et c’est là que le plan des deux amies entrera en action.
Ce
bal sera riche en rebondissements pour Eileen, d’autant plus qu’elle fera une
rencontre qui va changer sa vie. Elle fera la rencontre du mystérieux Comte
Artus de Janlys, qui cache bien des secrets. A partir de ce bal, le suspense et
l’action s’emballent !
Eileen
va petit à petit découvrir que son père cache beaucoup de secrets et elle s’y
retrouvera mêlée malgré elle, tout comme elle se retrouve mêlée au Comte de
Janlys et à ses secrets.
En
parlant d’Artus, c’est un personnage fort mystérieux mais auquel on s’attache
vite, très vite, aussi vite qu’Eileen s’attache à lui. Ce personnage cache bien
des choses et à un charme fou ! Parfois, je l’avoue, j’ai eu envie de le
secouer, voir, de le gifler, parce qu’il fait des cachoteries à Rose (le surnom
d’Eileen, donné par sa bonne amie Charlotte depuis leur plus tendre enfance) et
c’en est parfois agaçant (on est aussi perdue qu’elle d’ailleurs) !
Un
autre personnage attachant, le frère d’Artus, Adelphe qui est un rayon de
soleil pour Rose, et apporte des touches de bienveillances parmi tous ces
sombres secrets auquel Rose se retrouvent mêlés. Adelphe et Artus ont beau être
frère, ils sont opposés, complètement même ! L’un est ouvert et l’autre
aussi renfermé qu’une huitre…… La relation entre Adelphe et Artus est d’ailleurs
amusante, car Adelphe essaye toujours de titiller son grand-frère pour lui
faire comprendre que c’est assez, les cachoteries, c’est usant ! Mais….vous
le comprendrez rapidement, Artus n’en fait qu’à sa tête, alors le faire changer
d’avis tiens du miracle ! Mais, même si c'est une tête de mule, je l'adore (je l'avoue, c'est mon chouchou, voilà, c'est avoué)!
Les
personnages principaux sont tous attachants, même Charlotte, que j’aime
beaucoup, qui est d’une grande aide pour Rose, et heureusement qu’elle est là,
car sans elle, Rose aurait perdu bien des espoirs d’ailleurs (comme celui d’échapper
à un mariage non voulu, pour ne citer que cela).
L’histoire
est riche, pleine de suspens, d’actions, de rebondissements, … Elle est très
très bien ficelée. Ce roman est une pure merveille vraiment ! Une perle,
un bijou, un énorme coup de cœur !
Le
travail de Céline est vraiment bluffant ! Il est même est tout bonnement
remarquable, car on sent qu’elle s’est parfaitement documentée sur l’époque, et
sur le mythe du vampire. En effet, vous avez bien lu le mot vampire ! Car
le roman parle bel et bien de vampire, et oui ! Et là, le mythe du vampire
est vraiment respecté, à la lettre. Par contre, jamais dans le livre vous ne
trouverez le mot « vampire », pour la simple et bonne raison que ce
mot n’était pas usité à l’époque. Mais, même si le mot n’est pas écrit, on voit
parfaitement qu’il est question de créatures de la nuit.
Je
tiens à préciser que cette saga n’est pas DU TOUT Bit-lit mais gothique, car,
elle est dans la lignée des romans vampiriques, comme ceux d’Anne Rice.
Je
conseil à tous ce petit bijoux, qui vaut largement la peine de se plonger
dedans. Vous ne serez pas déçu du voyage les amis !
Un
conseil cependant, préparer les mouchoirs, parce que toutes ces émotions, pfiou !
Donc,
les amis, foncez lire Rose Morte si
ce n’est pas déjà fait ;). En plus, Céline est proche de ses fans et ça, c’est
tip top génial (et elle est adorable)!
Certes,
je fais beaucoup d’éloges, mais tout cela est mérité, tant ce premier volume m’a
chamboulée et fait vivre un magnifique moment (et cela va continuer avec la
suite de la saga) !
Ma note
Et vous, l’avez-vous
lu ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à me faire part
de votre avis dans les commentaires.
A tout bientôt,
Littérairement vôtre,
Nimgarthielle
Littérairement vôtre,
Nimgarthielle
Super chronique, très bien détaillée et qui décrit parfaitement le roman dans son intégralité! Bravo à toi.
RépondreSupprimerMerci beaucoup Steeve :)! Ca me touche beaucoup ^^.
SupprimerCoucou, je passe faire un petit tour sur ton blog après la très gentille pub de Supy et parce que tu aimes Le chat du Cheshire qui est aussi une bonne copinaute. Tu as des chroniques très bien construite et tu partages avec plaisir tes lectures. :) Bonne continuation et bienvenue sur la blogo. :)
RépondreSupprimerCoucou, merci beaucoup d'être passée par ici, ça me fait plaisir :) (ah la pub méga gentille de Supy, je ne la remercierais jamais assez <3). J'aime beaucoup ce que fait le Chat du Cheshire aussi, en effet ^^.
SupprimerOh, merci pour les compliments, ça me touche beaucoup <3.
Merci (ça fait beaucoup de merci mais je suis toute émotionnée ^^) :)!
Quand Supy aime, Supy partage! Le chat du Cheshire a des supers chroniques. Je crois que ma bibliothèque déborde à cause d'elle deux. ^^ Il ne faut pas être émotive pour si peu ^^ A bientôt. :)
SupprimerEn effet :)! Oh oui, elles sont superbes ces chroniques ;). Ah ah ah! On est deux, parce que j'ai noté pas mal de choses venant de leur blog ^^. Oh, tu sais, dès qu'on me dit que c'est bien, ça me touche, alors voilà.....^^. A bientôt :)!
Supprimerj'ai adoré! quel travail au niveau historique!
RépondreSupprimerOh :)! Contente que tu ais adoré aussi, ce roman est un bijou n'est-ce pas?!
SupprimerOh oui, Céline a fait un boulot incroyable, autant au niveau Historique que scénaristique, franchement c'est tip top génial ;).
J'avoue que ta chronique est vraiment excellente.
RépondreSupprimerEt tu as bien raison de préciser que la série n'est pas du tout BITLIT , mouhahaha ça me fait trop rire...
Aww, merci beaucoup ma Lulu <3. Tu vas me faire rougir tu sais :3 ^^' <3.
SupprimerMerci, j'pense aussi avoir eu raison (sans vouloir me gonfler les chevilles) parce qu'il faut à tout prix le préciser O.O!!!!! Pareil, mais jaune (toi aussi je pense? ^^').