Informations
Genre : Littérature française contemporaine(Roman
historique et contemporain à la fois)
Edition : Liana Lévi
Parution de l’édition : 25 août 2016
Nombre de pages : 352 pages
Langue d’origine : Français
Auteur : Négar Djavadi
Prix indicatif : 22 Euros
Edition : Liana Lévi
Parution de l’édition : 25 août 2016
Nombre de pages : 352 pages
Langue d’origine : Français
Auteur : Négar Djavadi
Prix indicatif : 22 Euros
Résumé
« La nuit, Kimiâ mixe du rock alternatif
dans des concerts. Le jour, elle suit un protocole d'insémination artificielle
pour avoir un enfant avec son amie Anna. Née à Téhéran en 1971, exilée en
France dix ans plus tard, elle a toujours tenu à distance sa culture d'origine
pour vivre libre. Mais dans la salle d'attente de l'unité de PMA de l'hôpital
Cochin, d'un rendez-vous médical à l'autre, les djinns échappés du passé la
rattrapent. Au fil de souvenirs entremêlés, dans une longue apostrophe au
lecteur, elle déroule toute l'histoire de la famille Sadr. De ses pétulants
ancêtres originaires du nord de la Perse jusqu'à ses parents, Darius et Sara,
éternels opposants au régime en place ; celui du Shah jusqu'en 1979, puis celui
de Khomeiny. Ce dernier épisode va les obliger à quitter définitivement l'Iran.
La France vécue en exilés n'a rien à voir avec le pays mythifié par la
bourgeoisie iranienne… Alors, jouant du flash-back ou du travelling avant,
Kimîa convoque trois générations et une déesse du rock and roll au chevet de sa
" désorientalisation ". »
Mon avis
J’ai lu Désorientale
dans le cadre d’un projet pour ma formation. On devait présenter un livre par
groupe de quatre à six, qui faisait parti de la rentrée littéraire. Nos
formateurs nous ont fait une petite sélection et nous devions choisir un livre
par groupe. Même ci ce roman a été lu pour un projet de cours, j’avais très
envie d’en partager mon ressenti avec vous, car il est pour moi, un livre
chouchou à présent. Je ne vous en dit pas plus et continue ma chronique.
Dès que l'on nous a présenté Désorientale, j'ai été fort
intéressée par le résumé. Une histoire qui allait parler de l'insémination
artificielle, du côté d'une femme homosexuelle, venant de l'Iran, des sujets
assez tabous me donnait envie de le lire. Je me le suis très vite procuré
(disons plutôt que ma boss a été très gentille de me prêter son service presse,
un remerciement à elle au passage, qui m'a permis de pouvoir me plonger dedans
rapidement) et l'ai vite commencé.
Et là........le drame.....
Oui, le drame car j'ai été désarçonnée par le
début. Les flashback de l'héroïne sur le passé de sa famille m'ont un peu
"perturbée" dans le sens où je ne m'attendais pas à ça! Mais où était
donc ce que le résumé promettait?! Certes, le début se passe bien à l'hôpital,
Kimiâ l'héroïne attends bien de se faire inséminer, mais pourquoi revenir sur
sa famille? Pourquoi parler de l'andarouni?! Je ne voyais pas le rapport,
j'étais perdue et perplexe.... Le résumé m'avait flouée, j'étais déçue,
vraiment! Au bout de cinquante pages, je le refermais, et le mettais de côté,
n'y trouvant pas mon compte. Vraiment, cet effet de retour en arrière, puis
revenir à nouveau à l'hôpital, et encore en arrière, c'était trop pour moi, ce
n'était pas comme ça que je voyais le roman! Alors, je l'ai laissé là, sur mon
bureau, en-dessous de La reine du
Tearling d'Erika Johansen, qui lui ne me décevait pas du tout et me
captivait bien plus.
Puis, j'ai finis La reine du Tearling (que j'ai adoré au passage), et j'ai
entamé un autre roman, laissant encore ce pauvre Désorientale de côté. En finissant cet autre roman, qui
était Les carnets d'Allie de
Meg Cabot (roman jeunesse sympathique, rapide à lire), j'avais besoin de
quelque chose de plus sérieux, de dépaysant. Désorientale était toujours là, à sa place, il n'avait pas
bougé, un signe que je devais le lire, peut-être! Alors je l'ai repris en main,
me suis dit qu'il fallait lui redonner sa chance, car l'Iran est un pays dont
je sais trop peu de choses à mon goût, que cela m'intéresse d'en savoir
davantage et que très sûrement en ouvrant Désorientale
j'en saurais plus! Adorant l'Histoire après tout, pourquoi pas! Au diable le
résumé, il fallait que je m'en détache pour l’apprécier, je le sentais.
Je le fis, j'oubliais le résumé. Je relu du
début, un peu en diagonale pour me remettre dans le bain, et là, là, j'ai
accroché de suite. Là, je n'ai pas su le refermer, là, j'étais au côté du
Kimiâ, dans la salle d'attente mais aussi dans ses souvenirs familiaux. Je
voyageais en Iran, dans les montagnes de l'Alborz, dans l'appartement des Sadr,
à Paris, Londres, Berlin,...partout où Kimiâ allait, ou les membres de sa
famille, je les suivais, m'imaginais tout. Je vivais l'histoire, elle me
prenait aux tripes! J'avais l'impression de lire un conte des Milles et une Nuit (que j'aime
énormément d'ailleurs), en plus rock'n roll, et plus réaliste. Au final, je
n'ai pas du tout était déçue, loin, bien loin de là! Je suis ravie d'avoir remis
le nez dedans, car c'est un gros, un énorme même, coup de coeur! Désorientale m'a émue, touchée et
bouleversée. C'est une pépite, qu'il faut absolument lire (un conseil
cependant: NON! Ne lisez pas le résumé!!!! Si c’est trop tard, oubliez-le !).
En bref, ce fut un énorme coup de cœur que cette
pépite qu’est Désorientale. Un petit
bijou qui vous fera passer par une kyrielle d’émotions et d’endroits !
Notes explicatives, au cas où :
Adarouni : Appartement des femmes dans la maison traditionnelle
iranienne, dont l’entrée est interdite aux hommes adultes sauf les domestiques
et membres de la famille. (Wikitionnaire)
Alborz : L'Elbourz,
en persan البرز, aussi écrit Alborz ou Elburz, est une chaîne de montagnes au nord de l'Iran, s'étendant des frontières de l'Arménie au nord-ouest, à la mer Caspienne au nord, jusqu'à l'est aux frontières du Turkménistan et de l'Afghanistan. C'est au
sud de la chaîne qu'est situé le plus haut sommet d'Iran, le mont Damavand (5
671 m) et la ville de Téhéran, située en moyenne à 1 300 mètres d'altitude (le
centre est à 1 200 mètres). (Wikipédia)
Ma
note
Et
vous les amis, vous avez-lu ce beau roman ? Si oui, vous l’avez aimé ?
Ou pas ? Et si vous ne le connaissiez pas, avez-vous envie de le découvrir ?
Dites-moi
tout !
A
bientôt,
Des
bises,
Nimgarthielle