Informations
Genre : Roman
Historique-Fantastique
Edition : Gallimard
Parution de l’édition : 20 août 2015
Nombre de pages : 360
Langue d’origine : Français
Auteur : Carole Martinez
Prix indicatif : 20 Euros
Edition : Gallimard
Parution de l’édition : 20 août 2015
Nombre de pages : 360
Langue d’origine : Français
Auteur : Carole Martinez
Prix indicatif : 20 Euros
Résumé
« Blanche est morte
en 1361 à l’âge de douze ans, mais elle a tant vieilli par-delà la mort ! La
vieille âme qu’elle est devenue aurait tout oublié de sa courte existence si la
petite fille qu’elle a été ne la hantait pas. Vieille âme et petite fille
partagent la même tombe et leurs récits alternent. L’enfance se raconte au
présent et la vieillesse s’émerveille, s’étonne, se revoit vêtue des plus beaux
habits qui soient et conduite par son père dans la forêt sans savoir ce qui l’y
attend. Veut-on l’offrir au diable filou pour que les temps de misère cessent,
que les récoltes ne pourrissent plus et que le mal noir qui a emporté sa mère
en même temps que la moitié du monde ne revienne jamais ? Par la force d’une
écriture cruelle, sensuelle et poétique à la fois, Carole Martinez laisse
Blanche tisser les orties de son enfance et recoudre son destin. Nous
retrouvons son univers si singulier, où la magie et le songe côtoient la
violence et la truculence charnelles, toujours à l’orée du rêve mais deux
siècles plus tard, dans ce domaine des Murmures qui était le cadre de son
précédent roman. »
Mon avis
Dans un premier temps,
je tiens à remercier France loisir, qui grâce à Top lecteur, m’a fait parvenir
ce livre. J’ai ainsi pu découvrir une nouvelle auteur dont je lirais les autres
romans avec plaisir.
Le début du roman est
fastidieux et ne m’a pas convaincue, ayant eu du mal à me plonger dedans.
L’écriture est pourtant belle et poétique mais je n’arrivais pas à entrer dans
l’univers car on est projeté dans l’histoire un peu brutalement, sans connaître
le début. En effet, on se retrouve avec la narratrice, qui se prénomme Blanche,
qui parle du jour de sa mort, sans se présenter, sans rien expliquer mais en
racontant que ce jour-là, La loue, la rivière de la ville où vit Blanche, a
cessé de clapoter, de « vivre ». Cela désarçonne beaucoup, surtout
que sur plusieurs pages des descriptions s’enchaînent avec des personnages qui
entrent dans l’histoire, sans que l’on sache ce qu’ils viennent vers là et
surtout sans que l’on saisisse où l’auteur veut nous amener.
Puis, passé ce moment
peu agréable à lire, non pas à cause de la plume mais à cause de l’égarement
dans lequel nous sommes pris, on finit enfin par comprendre ce qu’il se passe,
où l’on est. On est pris dans l’histoire, dans cette histoire sombre à souhait
se déroulant au XIIIème siècle, où la poésie de la plume de l’auteur se mêle
avec la cruauté de l’histoire, et de ce qu’a vécu (et voit aussi) Blanche. On
ne peut plus décrocher, on est envoûté.
Blanche, l’héroïne, est
décédée, et elle nous conte son histoire, la vie qu’elle voit se dérouler
encore, malgré le fait qu’elle n’existe plus. Elle se souvient de son enfance,
et essaye de se rappeler de comment elle est morte. Deux voix s’alternent,
celle de Blanche adulte et celle de Blanche enfant. Quand Blanche plus âgée
parle, elle s’adresse souvent à elle enfant. Fait étrange, elle est adulte car
son âme a vieilli mais elle n’en a pas eu l’occasion car elle est morte jeune,
très jeune même, à l’âge de douze ans. C’est très étrange mais aussi une très
bonne optique de voir l’histoire par deux optiques différentes mais émanant
pourtant de la même personne.
Le langage de l’histoire
est cru, cruel, avec une plume très poétique. L’auteur nous livre une plume
tout à fait plaisante. Elle nous conte là une fable mystérieuse et brutale à la
fois. Cette histoire ne laisse pas indifférent et enchante, même si le ton est
dur. Le mystère, la magie et la poésie imprègne cette histoire, qui est
vraiment excellente. Au final, quand on repense au début, on ne peut que se
dire qu’il était nécessaire d’être amené aussi brusquement dans le roman, cela
était voulu, pour nous montrer combien l’héroïne se sent elle aussi désemparée.
Ce début s’apprécie donc, après avoir plongé dans le roman qui ne nous laissera
pas indifférent. Un très bon roman, arrivant à mêler la douceur à la cruauté.
Un roman original et
particulier. Une fable cruelle vue par les yeux d’une enfant partie bien trop
vite ; essayant de se rappeler ce qu’il s’est passé lors de sa mort, de se
souvenir de son passé ; dans un monde médiéval mystérieux et captivant.
Ma
note
Et vous, l'avez-vous lu ? Si oui, qu'en avez-vous pensé ? Avez-vous
envie de le lire si non ? N'hésitez pas à me faire part de votre avis dans les
commentaires.
A tout bientôt,
Littérairement vôtre,
Nimgarthielle
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