Informations
Genre :
Fantastique
Edition : Hugues Facorat
Parution de l’édition : 28 Février 2015
Nombre de pages : 164
Langue d’origine : Français
Auteur : Caroline Capel
Prix indicatif : 13 Euros
Edition : Hugues Facorat
Parution de l’édition : 28 Février 2015
Nombre de pages : 164
Langue d’origine : Français
Auteur : Caroline Capel
Prix indicatif : 13 Euros
Résumé
« C’est l’histoire d’Élaura, une
petite fille qui ne trouve pas sa place, remplie d’envies refoulées.
Accidentellement, elle va découvrir qu’elle a le pouvoir de ralentir le temps, mais elle ne sait pas comment s'en servir.
A 9 ans, elle est loin de mesurer l'ampleur de ce don, et qu'il implique de grandes responsabilités.
Elle comprendra que son destin, comme celui des autres Distores, est de rétablir la justice et l’équilibre des vies humaines.
Pour cela, elle va devoir apprendre à maîtriser "la distorsion du temps".
Tout au long de sa découverte d’une dimension parallèle, où se cache le monde des Distores, elle sera guidée par Sago qui sentira très vite qu’elle a des capacités exceptionnelles.
Il le sait, un jour, elle devra rétablir l’équilibre entre les deux mondes.
Il n’aura pas droit à l’erreur avec cette élève, elle devra être prête, sinon surviendra la fin du monde des Distores. »
Accidentellement, elle va découvrir qu’elle a le pouvoir de ralentir le temps, mais elle ne sait pas comment s'en servir.
A 9 ans, elle est loin de mesurer l'ampleur de ce don, et qu'il implique de grandes responsabilités.
Elle comprendra que son destin, comme celui des autres Distores, est de rétablir la justice et l’équilibre des vies humaines.
Pour cela, elle va devoir apprendre à maîtriser "la distorsion du temps".
Tout au long de sa découverte d’une dimension parallèle, où se cache le monde des Distores, elle sera guidée par Sago qui sentira très vite qu’elle a des capacités exceptionnelles.
Il le sait, un jour, elle devra rétablir l’équilibre entre les deux mondes.
Il n’aura pas droit à l’erreur avec cette élève, elle devra être prête, sinon surviendra la fin du monde des Distores. »
Mon avis
Ce roman, je l’ai
connu grâce à l’auteur que j’ai pu rencontrer sur Facebook, car elle cherchait
à faire connaître son univers. J’ai été de suite enthousiaste car le résumé et
le début du livre (que j’avais pu lire lorsque le projet cherchait des financements
via My Major Company), m’avait beaucoup plus. De ce fait, lorsque le livre a
trouvé un éditeur et est sorti, je me suis empressée de le commander ;
J’ai dû atteindre pour le lire(la même raison que d’habitude, les études,…
Ah, la fac, cette chronophage !) mais une fois que le temps me l’a
permis, je me suis plongée dans l’univers d’Elaura.
J’ai dû atteindre pour le lire
La lecture est
très prenante, même un peu addictive, car en deux jours, j’avais fini le roman !
Le plume de l’auteur
est simple, sans chichis, et permet d’aller à l’essentiel. Elle colle
parfaitement au roman, qui est à la première personne. On suit toute l’histoire
à travers les yeux d’Elaura, du haut de ses neufs ans mais aussi, de ses
dix-neuf ans, car Elaura plus grande débute l’histoire pour nous compter ce qui
lui est arrivé il y a dix ans auparavant. En effet, dix ans plus tôt, un
élément changea la vie de la petite Elaura du tout au tout, elle découvrit avec
une grande surprise qu’elle avait le pouvoir d’agir sur le temps en l’arrêtant
et ainsi empêcher que des choses se produisent. La première fois que cela se
produisit, elle était dans la cour de récréation et a vu sa petite sœur se
faire embêter par d’autres camarades qui ne voulaient pas la faire jouer avec
ce qu’ils tenaient en main (mais, ils lui faisaient miroiter l’objet, qui était
une création des petits, une espèce de bonhomme en bois), la fillette voyant
cela a vu rouge et a foncé sur les dits « camarades » pour réduire à
néant l’espèce de bonhomme en bois. Seulement, Elaura pensait que les enfants
allaient réagir, mais il n’en fut rien, elle se retrouva au même endroit que
quelques instants auparavant, c’est-à-dire contre un mur, la main sur une
pierre violette. Cependant, les enfants qui embêtaient sa petite sœur, Mila,
eux, pleuraient, car le bonhomme qu’ils tenaient été bel et bien détruit !
Elaura, qui pensait avoir rêvé l’action, l’avait bel et bien faite.
A partir de
là, tout s’enchaîne assez rapidement. Elle va vite être informée de ce qu’il se
passe, la nuit même de cette journée où ses pouvoirs lui furent relevés. Elle va
se retrouver à Distoria, où Sago, un sage de Distoria, lui apprend tout sur ses
pouvoirs et sur ce qu’elle est : Elaura est une Distore, elle fait partie
de la neuvième génération (ce qui veut dire que pendant neuf générations, sa
famille n’a pas été heureuse) et elle est là pour permettre de rétablir l’équilibre
sur terre, grâce à son pouvoir, qui est celui de la distorsion du temps. Elle
apprend donc que les Distores sont des maîtres du temps et que Sago sera son
maître, celui qui sera là pour la guider et lui permettre de maîtriser ses
pouvoirs. Le but qu’elle devra accomplir est de permettre que sa famille et elle-même
aient les trois accomplissements qu’il faut pour rétablir l’équilibre : l’amour,
la santé et le Savoir. Au départ, elle n’y
croit pas bien sûr, mais, quand elle retourne à Distoria la deuxième fois, elle
finit par croire Sago, et commence son entraînement avec lui. Elle fera la
rencontre de Charlotte, une autre Distore, plus âgée qu’elle (16 ans plus
exactement) et avec qui elle se liera d’amitié.
On apprend aussi
au début du livre qu’Elaura est une petite fille qui n’a pas d’amis à l’école
et qui est assez solitaire. Elle est sujette aux moqueries de ses « camarades »
de classe. Un sujet sensible, et qui me touche énormément, une des choses qui m’a
poussée à lire le roman, en plus des pouvoirs d’Elaura, qui lui permettront de
prendre confiance en elle. Plus Elaura apprivoise ses pouvoirs, plus elle ne
fait plus attention aux autres qui ne font que se moquer d’elle, et elle prend
confiance en elle, réalisant qu’elle a un destin à accomplir et qu’elle ne
mérite aucunement le rejet que les autres enfants de l’école lui inflige. Cela
soulève plusieurs questions, qui sont de plus en plus d’actualités
malheureusement, sur le harcèlement scolaire. On voit combien tout cela est dur
à supporter, autant pour l’enfant, que pour la famille. Il faut espérer que l’on
réagisse sur le sujet, grâce à ce roman, ou du moins, qu’on se demande comment
faire face à des élèves qui en rejettent un autre (ou d’autres) car ils sont, soi-disant,
différents d’eux….. Un sujet qui émeut beaucoup et qui est bien traité dans le
livre.
Par contre, on
voit qu’Elaura a bien failli avoir un ami dans sa classe, Martin et là, il est
dommage de voir que leur relation n’est pas plus approfondi car elle le
mériterait, car on sent que Martin apprécie beaucoup Elaura et on aimerait
savoir pourquoi il suit toujours ceux qui la rejette.
Par contre, la
relation entre Elaura et sa famille est présente, même beaucoup, ce qui permet
de voir combien sa famille est derrière elle, même s’ils ne savent rien de ses
pouvoir. C’est même attendrissant de voir combien ses parents et sa sœur tiennent
à elle. Ils sont assez démunis face à ce que subit leur fille à l’école, et on
les comprend. Ce genre de chose est plus qu’intolérable, surtout quand personne
ne réagit (sauf les parents mais un peu tard, cela dit).
Mila, la
petite sœur d’Elaura, est la force de la petite fille, qui du haut de ses neuf
ans, a déjà beaucoup d’épreuves à franchir. Beaucoup de poids sur les épaules d’une
fillette de neuf ans, et on apprend même qu’elle est la première Distore à être
aussi jeune, d’habitude, les pouvoirs se révèlent vers l’adolescence. Et là, on
se demande bien ce qui a pu se passer pour que ses pouvoirs se déclenchent si
tôt. Une question qui reste avec peu de réponse et j’espère qu’on en sera plus
par la suite, car, je suis restée sur ma fin à ce sujet.
Autre chose
qui manque, en savoir plus sur la mère d’Elaura, car ce personnage est très
important, et on ne sait pratiquement rien d’elle. Peut-être allons-nous en
savoir plus par la suite ? Je l’espère, car là aussi, les interrogations
demeurent.
Voir Elaura
plus grande raconter ce qui lui arrive m’a aussi fait poser beaucoup de
questions, sur le pourquoi elle raconte son histoire, car on suppose qu’il se passe
quelque chose de bien grave dans son monde pour qu’elle en vienne à tout
expliquer à partir de là où ses pouvoirs ont débuté, mais, on ne sait pas, ce
qui manque aussi mais est un moyen de tenir en haleine ! Dans le deuxième
tome, on aura sûrement le pourquoi du comment, ce qui serait super car là, pour
l’instant, on ne sait pas grand-chose. On voit bien qu’Elaura à une grande
importance dans le monde des Distores, mais on ne sait pas quoi, ou du moins,
trop peu.
Le roman passe
donc sous silence pas mal de choses et va à la fois un peu trop vite. Certaines
choses auraient dû être développées un peu plus (certaines scènes concernant
Sago, des choses sur la Maman d’Elaura, ..)
Cela dit, c’est
un roman sympathique en tout cas, que j’ai pris plaisir à lire. L’histoire est
prenante et émouvante. Les pouvoirs des Distores sont bien trouvés, originaux même. Je me
suis facilement mise à la place d’Elaura pour qui j’ai beaucoup compati, car
vivre ce qu’elle vit, surtout à l’école, n’est pas du tout agréable. Il est
agréable de voir combien elle s’épanouie grâce à ses pouvoirs fraîchement découvert !
Je suis intéressée par la suite en tout cas, pour savoir ce qu’il va advenir d’Elaura,
de sa famille mais aussi de Charlotte et de Sago.
Pour un premier roman, il est en tout cas réussi.
Pour un premier roman, il est en tout cas réussi.
Un roman pour tous, petits et grands, qui permet par certain côté, de faire
réagir mais aussi (et surtout), de rêver !
Et vous, l’avez-vous lu ? Si oui,
qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à me faire part de votre avis en dans
les commentaires.
A tout bientôt,
Littérairement vôtre,
Littérairement vôtre,
Nimgarthielle
Le moins qu'on puisse dire c'est que tu en parles bien de ce livre !
RépondreSupprimerOh, merci! Il est pas mal du tout, je te le conseil. En plus, il va vite à lire :3. J'espère que cette petite chronique t'as donné envie de le lire ;).
SupprimerMerci du passage et du commentaire, j'espère que le blog te plaît ;).